Portrait de Rosanna Frütsche – Retour sur quatre mois au sein de la compagnie La Transplanisphère
Rencontrez Rosanna Frütsche, manageuse culturelle allemande, qui a rejoint La Transplanisphère en septembre dernier ! Embauchée dans le cadre du programme franco-allemand « Travailler chez le partenaire » de l’OFAJ, Rosanna s’investit dans des projets culturels durables pour la compagnie. Dans cet entretien, elle partage son parcours et son expérience des premiers mois passés avec La Transplanisphère.
Peux-tu nous parler de ton parcours avant de rejoindre la Transplanisphère?
Depuis trois ans, je suis auto-entrepreneuse dans le domaine du management durable, où je gère des projets culturels, éducatifs et sociaux. À l’origine, je ne viens pas du monde du spectacle. J’ai suivi un cursus franco-allemand en sciences politiques entre Sciences Po Lille et l’Université de Münster, avec une spécialisation en développement durable.
Mon objectif, à la fois personnel et professionnel, est d’encourager la transition écologique et sociale. Le secteur culturel me semble particulièrement prometteur pour transmettre, de manière engageante et joyeuse, les valeurs de la durabilité à un large public.
Est-ce cette volonté de lier culture et environnement qui t’a motivée à rejoindre La Transplanisphère ?
Absolument. J’ai découvert la compagnie grâce au projet européen « Le Cake », qui promeut la transformation écologique dans le secteur culturel. À l’époque, je collaborais avec le Consol Theater, un théâtre allemand avec lequel je travaillais depuis deux ans sur des projets de culture durable. C’est par leur intermédiaire que j’ai fait connaissance avec La Transplanisphère et Bruno Freyssinet, son directeur artistique. Il m’a proposé de rejoindre la compagnie via le programme « Travailler chez le partenaire » de l’OFAJ, qui soutient les échanges professionnels entre la France et l’Allemagne.
Sur quels projets travailles-tu actuellement avec La Transplanisphère, et comment envisages-tu leur développement futur ?
Je suis impliquée dans plusieurs initiatives, en particulier celles liées au développement durable, un concept qui englobe non seulement la transition écologique, mais aussi des aspects sociaux. Actuellement, je travaille sur deux projets principaux : « R-Lab », qui se concentre sur les réfugiés et « Le Cake », centré sur la transition écologique dans le secteur culturel.
En 2025, j’aimerais collaborer avec La Transplanisphère pour déposer un nouveau projet auprès de l’Union européenne, qui prolongerait les travaux amorcés avec « Le Cake ».
En parallèle, je développe également un projet personnel appelé « The Social Pop-Up Club », qui vise à réunir culture, travail social et questions écologiques. Grâce à mon expérience ici, j’acquiers des compétences essentielles en gestion de projets européens, et j’espère pouvoir concrétiser ce projet au cours de l’année prochaine.
A suivre !