Expo 2084 : la glace, ce doux souvenir

Vernissage de l’exposition le 28 Février 2025

au Nouveau Théâtre de l’Atalante

10 Place Charles Dullin 75018 Paris

par Elena Galeeva
et Aliz Gyori

L’exposition « La glace, ce doux souvenir » explore de manière ludique et artistique le thème du changement climatique. En utilisant le matériau passionnant et en constante évolution qu’est la glace, les artistes Elena Galeeva et Aliz Gyori ont créé une exposition conçue pour durer le temps d’une fondaison : environ une journée. Une expérience éphémère, où chaque instant qui passe efface un peu plus les images et les formes, rappelant notre fragile inscription dans le temps.

La glace, ce doux souvenir

Avant même l’ouverture de l’exposition, un cocktail d’accueil donne le ton : dans chaque verre, un glaçon renferme un message à découvrir avant qu’il ne fonde. Une première invitation à observer le temps à l’œuvre, à voir disparaître ce qui était figé, à laisser surgir ce qui était caché. L’exposition s’ouvre ensuite sur une série de photographies prisonnières de la glace, figées comme des fragments de mémoire captifs du temps.

Ces images renferment nos vies, nos histoires, notre passé et notre avenir. Mais l’effondrement guette : à mesure que la glace fond, l’instant se dissout, et avec lui, les traces d’une existence qui s’échappe.

En seconde partie, un triptyque explore la porosité entre l’humain et l’animal. Tout commence avec nos premiers dessins d’enfance, ces visages d’animaux aux traits naïfs et souriants, reflets innocents de notre propre humanité. La persistance du motif de l’arche de Noé, comme un sauvetage antédiluvien salutaire, traverse l’œuvre en filigrane. Mais cette proximité avec l’animal interroge aussi notre rapport à la viande et à sa consommation. Que signifie sauver l’animal tout en le sacrifiant ?

À travers ce regard porté sur nos modes de consommation, l’œuvre questionne la place que nous accordons à ce qui nous entoure, et la manière dont nous façonnons, ou détruisons, ce qui nous nourrit. Le tout est pensé pour durer le temps d’une fonte : environ une journée. Une expérience éphémère, où chaque instant qui passe efface un peu plus les images et les formes, rappelant notre fragile inscription dans le temps.

Le projet 2084 est une collaboration entre trois partenaires artistiques : LadderArt Company de Hongrie, La Transplanisphère de France et HYBADU de Pologne. Le projet se concentre sur la durabilité dans les arts du spectacle et la sensibilisation environnementale des artistes et des citoyens locaux. 2084 est cofinancé par le programme Europe Créative de l’Union européenne, avec la participation artistique du Jeune théâtre national, le soutien du Fonds d’insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB et de l’ENSAD – Maison Louis Jouvet. Il est accueilli par le CDN des Tréteaux de France et le Nouveau Théâtre de l’Atalante.